J’AI MAL A MON POIDS 

 

Pourquoi je n'arrive pas à maigrir,

voire à grossir ?

 

© Baudouin Labrique

 

 

 

 

Contenu de cette page avec des liens directs vers les sujets :

Questions de départ

L'aide (cruciale) de la psychothérapie

Analogie avec les maladies

Rapport avec la quantité de nourriture ingérée

La désinformation des approches matérialistes

Guérir en PROFONDEUR des vraies causes de la malbouffe

Certains ont pu maigrir sans l'apport d'une psychothérapie

Les mirages des anneaux gastriques, des régimes de la pratique sportive... pour perdre du poids

Conséquences de la chirurgie de l’obésité : de graves maladies de l’intestin découvertes
 


 

 

 

questions

Que cache cet excès ou ce manque de poids mal vécus ?

Comment se fait-il qu’aucun régime ni aucune technique n’en viennent à bout ?

Que signifie cet aller-retour continuel entre prendre et ensuite ?

La prise de poids est-elle une fatalité ?

Comment atteindre le poids désiré ?

 

cruciale

L'aide (cruciale) de la psychothérapie

Aider en psychothérapie un patient (pati en grec = souffrir) qui vient consulter pour des problèmes notamment de poids, c'est d'abord l'aider à exprimer (librement) le sens qu'il donne(rait) à cette souffrance particulière. Si le patient donne un sens uniquement matérialiste, allopathique à ses maux (en mettant la cause à l'extérieur de lui), l'accompagnant doit respecter de telles croyances, sans vouloir les changer (sauf demande expresse du patient). Si le patient donne un sens qui est en tout ou en partie psychologique (ce qu'il ne convient aucunement donc d'induire en séance), il est approprié de l'aider à mettre au jour les tenants et aboutissants, mais sans aucun forcing ; en effet, le respect et la reconnaissance de l'endroit où se trouve le patient dans son propre cheminement de développement personnel, tout comme par rapport à sa propre vision de la santé, ses diverses croyances, constituent une obligation éthique et déontologique.

En revanche, l'efficacité est rencontrée quand est rendue accessible en séance (fonction des choix et attentes du patient et du savoir-faire du psychothérapeute) d'une part la mise au jour (mais donc jamais induite) des origines conflictuelles de ce qui engendre l'excès ou la privation de nourriture et les maladies qui y sont associées (tout comme celles que l'on croit, faussement, provoquées par un tel  excès ou au contraire par la privation), d'autre part, sur ce qui est entrepris librement comme actions libératrices par le patient. L'une des premières étapes est celle qui permet de pouvoir vraiment se libérer de ce rapport souffrant notamment avec la nourriture et au regard sur sa propre corpulence et à la culpabilité qui y est la plupart du temps associée (cf. le conflit de silhouette, par exemple). On court tout droit à l''échec en recourant seulement à de telles approches comme l'hypnose ou à d'autres techniques comportementales (et même l'hypnose, l'EFT...), si on se prive d'en analyser les vraies causes, qui sont, suivant l'observation sur le terrain, toujours psychobiologiques. Comme le tabac, l'alcool, la prise, la privation excessives de nourriture  sont une sorte de drogue qui a certes son utilité, dans un premier temps (calmer, diminuer le stress, les ressentis insupportables...), comme l'aurait la prise d'un médicament pour combattre le stress, la douleur, le ma-être etc., sans toutefois résoudre les causes de leurs apparitions. Supprimer telle dépendance sans aller à la source des maux, c'est la plupart du temps activer par compensation une autre dépendance et quelque fois plus souffrante encore. Comme toute maladie qui apparait généralement comme une solution temporaire pour résoudre une situation conflictuelle, le rapport souffrant à la nourriture est également une tentative de traiter dans l'instant des ressentis inconfortables ; toutefois, personne n'a  la qualité ni le droit de les critiquer ou de les juger...

 

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Les découvertes de la Psychobiologie (qui fait partie de Psychologie et son correspondant médical, la Psychosomatique), en phase avec l'observation clinique, ont démontré que les problèmes de poids avaient des causes analogues à celles des maladies. Comme pour ces dernières, les problèmes de poids sont la transposition dans le corps d’une situation conflictuelle non résolue, mais la plupart du temps cachée; occultée... (certes certains traitements médicamenteux provoquent aussi une certaine prise de poids, mais là encore il faudrait s'interroger sur l'incidence éventuelle d'un facteur psychologique ou de ce que le regard de son corps, transformé avec ses formes indésirables, induit psychologiquement comme souffrances, frustrations...).


On a pu mettre en lumière quatre axes de la transposition somatique d'un malaise, mal-être ou maladie : faire de la masse (en l'occurrence grossir), creuser (en l'occurrence, maigrir et pire, l'anorexie), bloquer ou débloquer en affectant ainsi les organes concernés et leur fonctionnement harmonieux. C'est ainsi que la prise de poids (gonfler) comme la perte de poids (creuser) expriment de tels transposés. On peut alors comprendre les problèmes de poids, par exemple, par rapport à l’action de supprimer donc creuser comme le second axe et, souvent en alternance, l'action d'ajouter. Autant de codes psychobiologiques à décrypter (par soi-même ou avec l'aide mais alors non directive d'un accompagnant °), si on veut s'affranchir des dépendances alimentaires et dont l'alternance entre anorexie (supprimer) et boulimie (ajouter) constitue aussi un tandem souffrant fréquemment observé. Cela s'exprime remarquablement pour tout ce qui touche les causes de trop, voire de trop peu de poids.

(°) Sans aller pêcher ailleurs quelque décodage que ce soit, puisqu'un accompagnement psychothérapeutique aguerri, éthiquement et déontologiquement respectueux, pourra mettre à jour toutes les données qu'on a en soi, sans avoir recours à la béquille iatrogène de grilles de lecture,

C'est ainsi qu'il serait erratique de trouver comme cause de la prise de poids, quelque rapport direct avec la quantité de nourriture ingérée (bol alimentaire). Certes, se contenter de réduire la quantité avalée ou par le truchement de quoi que ce soit d'autre de nature purement physique ou matérialiste, pourra avoir une incidence sur la réduction de poids, mais tout à fait temporaire, ; il en va de même pour d'autres interventions :  massages, traitements de type thermogéniques. by-pass, anneaux gastriques (détails) qui seront imposés à l'organisme, mais la plupart du temps en pure perte ! Lire à ce sujet comment peut augmenter le poids à cause d'un conflit de silhouette.

En effet, à quelles désinformations conduisent donc les approches matérialistes qui voudraient résoudre dans "l'objet" (aval) ce qui n'est en fait qu'activé par le "sujet" (amont), conformément au préjugé organiciste dont il a déjà été question sur ce site. Par "objet" on peut entendre en l'occurrence, le fait de faire croire qu'un changement de régime, d'alimentation, la pratique d'exercices, de prise de compléments alimentaires, des opérations chirurgicales et autres pilules prétendument amincissantes, ,... ou tout autre comportementalisme, puissent à eux seuls agir durablement sur la perte de poids. Il ne faudra donc en attendre aucune efficacité à long terme ; il en va aussi des compléments alimentaires, médicaments, tout comme le seul recours à la pratique sportive, à la thermogenèse via des brûleurs de graisse....

 

Tous les patients qui viennent nous trouver pour des problématiques de poids nous font fréquemment état d'un parcours du combattant, en pure perte et en ayant consacré d'importants moyens notamment financiers à des "solutions" matérialistes et comportementalistes (voir plus haut) ; ils sont découragés en plus de s'être laissés abuser par de telles approches, typiques de la culture particulière de notre société de consommation qui a une indécrottable tendance à nous conduire à mettre la cause et donc le remède à l'extérieur de nous et en ce sens encouragée par la doxa médicale qui fait tomber invariablement dans le même panneau...

 

Quels que soient les moyens investis par de telles approches, ces dernières ne pourront à elles seules conduire à guérir en PROFONDEUR les vraies causes, par exemple, de la malbouffe qui conduisent (notamment) à l'obésité : en effet, les psychothérapeutes qui s'attachent à rechercher les vraies causes, observent généralement que les personnes souffrant d'un problème de poids n'expriment par là qu'une détresse dont l'origine s'avère à l'analyse être une situation conflictuelle d'ordre émotionnelle, mais refoulée la plupart du temps.

Certains me rétorqueront pourtant qu'ils connaissent des personnes qui ont pu retrouver et durablement le poids désiré grâce à de telles méthodes comportementalistes. Je répondrais qu'à l'analyse et suivant l'expérience sur le terrain, on observe toujours qu'entretemps  les situations conflictuelles qui avaient causé les problèmes de poids, ont tout simplement disparus (temporairement ou définitivement) par le fait des apports positifs d'événements extérieurs ; certes, cela peut prendre beaucoup de temps et peut s'avérer aléatoire... ; cela s'est passé sans que les personnes en aient d'ailleurs fait les liens psychologiques. Analogiquement aux guérisons dites spontanées, il en va de même pour toute maladie qui peut trouver une telle résolution, ce qui est trop souvent et donc erratiquement mis alors sur le compte d'un traitement médical ou comportementaliste particuliers...

Il se peut aussi que chez de telles personnes ayant maigri, les causes profondes n'aient pas été résolues et comme pour les maladies, de nouveaux événements réactiveront alors les somatisations indésirables tant que cela n'aura pas été solutionné en profondeur... Vu de telles paramètres, pourquoi donc se priver d'un accompagnement psychothérapeutique pointu qui conduira la personne persévérante à libérer en profondeur sa mémoire émotionnelle réellement et durablement, car le lourd fardeau du poids indésirable est un message positif de notre inconscient pour s'en libérer enfin ; ici comme ailleurs, l'inconscient continuera son travail de signalisation, tant que ne sera pas entamée une réelle prise en charge en profondeur.

 

« Une grande partie des thérapeutes offrent des thérapies comportementales pour combattre les symptômes des patients sans chercher leurs significations et leurs causes, parce qu’ils sont persuadés qu’elles sont introuvables. Pourtant, dans la plupart des cas elles le sont mais elles sont toujours cachées dans l’enfance, et rares sont les personnes qui veulent la confronter » (La célèbre et regrettée psychothérapeute Alice Miller).
 

En plus, un accompagnement psychothérapeutique adapté permettra d'acquérir plus de bonheur et de jouissance plénière dans sa vie ; en effet la résolution des causes profondes du poids indésirable a aussi d'autres effets puissants bénéfiques notamment sur la santé parce qu'elles affectaient parallèlement d'autres domaines de la vie, mais dont la face visible ou la porte d'expression privilégiée était le poids vécu d'une manière indésirable. Des outils personnalisés efficaces peuvent être expérimentés et déboucheront sur des moyens simples à appliquer pour se délivrer d'un tel mal-être et sans devoir faire de régime particulier. On observe couramment que la personne qui fait un tel travail sur soi, arrive progressivement et naturellement à adapter son bol alimentaire à ses réels besoins et avec de moins en moins d'excès.

J'en veux (entre autres) pour preuve, cette personne qui, lors de la seconde séance pour une problématique de poids,, m'a fait part du fait que rendant visite à son père (comme le le fait régulièrement), pour la première fois, elle ne s'est plus ruée automatiquement sur le frigo pour y puiser compulsivement quelque nourriture. Lors de la première séance, elle avait en effet conscientisé le fait qu'enfant, elle avait été élevée  avec ses frères & soeurs par un père célibataire (la mère été décédée prématurément) ; son père s'exprimait très peu et notamment sur le plan affectif, sauf pour répéter à souhait qu'il était important de bien ne se nourrir ; le code psychobiologique installé concernait donc bien la liaison affective avec la nourriture. La prise de conscience liée à l'amorce d'un travail personnel a donc fait sauter le code en question et sans effort... (En savoir plus sur les formes de dépendance).

 

A ne pas négliger parallèlement les apports bénéfiques d'une alimentation plus appropriée tout comme le recours à des techniques comme le drainage lymphatique manuel qui peuvent aider à recycler notamment l'eau en excès et ce qui m'a été personnellement très profitable et le reste encore.

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Extraits du avis librement exprimés sur ce site et ses partenaires en rapport avec les problèmes de poids :

1°  SEANCES :

 

* Je crois qu'en prenant rendez-vous chez vous [Baudouin], on accepte que tout bouge dans notre vie mais c'est quand même surprenant.(…)  Au bout d'une semaine, après m'être remise de ma crise de foie (la première depuis plus de trois ans), j'avais évidemment perdu un kilo et je me sentais mieux.
J'ai donc écrit mon programme (comme vous me l'aviez conseillé). Aujourd'hui, je me sens libérée car je vis sans cette dépendance et cette angoisse permanente d'avoir faim. (…)
J'ai décidé que je ne pouvais mentir à mon corps car pour le calmer je lui ai dit "que je m'occupais de ma souffrance". J'en ai donc parlé à mon mari, nous avons pu discuter calmement du problème. Il le reconnaît, il est même plus grave que je ne le pensais, car il s'est enfin ouvert à moi. Il m'aime vraiment mais il a un blocage qui s'est même aggravé depuis que nous en avons parlé. Je ne sais par quel miracle, j'ai réussi à en parler avec lui sans être submergée par mes émotions.

Je ne sais par quel miracle, j'accepte cette situation même si elle ne me plait pas.(…)
Grâce à notre séance, je suis déculpabilisée, j'ai fait le maximum pour trouver une solution mais à présent, c'est à lui à prendre une initiative. (…) Je tenais à vous remercier car vos séances sont courtes mais extrêmement denses.

* Encore un tout grand merci pour la séance d'hier [avec Baudouin Labrique] !!! Je suis allée en kinésio ce matin ... on a posé les mêmes questions à mon corps quant aux causes de mon surpoids, vous aviez bien raison !! J'aurais voulu être un garçon pour plaire aux attentes familiales et le fait de ne pas avoir allaité y contribue... Je tenais à vous en informer. Je ne dois faire aucun travail complémentaire : votre méthode me va fort bien d'après le kinésio.

* Je me prénomme Laurence et depuis ma plus tendre enfance, je me débats avec un problème de surpoids chronique. Comme beaucoup de personnes dans mon cas, je suis passée de régimes en crises de boulimie. De phases d’amaigrissement en prise de poids considérable. Depuis 7 ans, époque de naissance de ma fille, j’avais pris près de 25 kilos qui s’accrochaient à moi comme des sangsues.
Après une période de lourde dépression et en thérapie chez Anne, nous avons parlé de ces soucis d’obésité et nous avons évoqué l’héritage familial. J’ai donc décidé le 16 février 2003 de participer à une séance de constellation Familiale Intégrative
[avec Anne De Vreught].
Ce jour restera à jamais gravé dans ma mémoire comme celui de ma « naissance ». Vous pensez que je devrais dire « renaissance » ? Et bien nom ! C’est de ma vraie naissance dont je parle ici. Il serait trop long d’expliquer les antécédents familiaux qui sont à l’origine de ce surpoids, mais je peux vous dire que c’est MOI qui suis enfin née à 40 ans. Jusqu'à présent, ma vie n’avait été qu’une copie conforme de la vie de ma Mère et de ma Grand- Mère.
Aujourd’hui, je suis moi, Laurence ! J’ai déjà perdu 18 kilos et mes proches ne me reconnaissent plus. J’ai enfin trouvé la joie de vivre. J’ai commencé à 41 ans à faire 3 heures de sport par semaine, j’ai fait un régime qui ne m’a pas paru contraignant et j’apprends doucement à relativiser les coups durs de la vie. Ne pensez pas qu’on a fait Paris en un jour. Il y a plus de 6 mois que j’ai fait cette constellation et, aujourd’hui encore, elle m’apporte des lumières sur ma personnalité. Je suis maintenant guérie et je ne vais plus attendre 40 ans pour solutionner mes autres soucis de la vie quotidienne. Je compte très vite redemander l’aide de mes aïeux pour solutionner mes problèmes.
Merci à toutes les personnes qui m’ont aidée à prendre contact avec l’inconscient collectif. Merci à l’Univers pour ses bienfaits. N’hésitez jamais à faire appel à lui, il est comme votre Ange Gardien : à côté de vous. Ne le sous-estimez jamais
Laurence.

 

2° ATELIERS

 

* Un grand merci pour vos fichiers et aussi pour l'enrichissant atelier "J'ai mal à mon poids" de samedi dernier. Ce fut une étape importante dans ma recherche personnelle à vouloir comprendre ce mal-être.

* Juste un petit mot pour vous remercier pour la manière dont vous avez mené le stage sur le poids de ce samedi. Vraiment, c'était très bien. J'en profite pour vous envoyer cette citation de Marie Curie qui va à merveille (je pense) avec tout ce que vous nous avez transmis ce samedi : "Dans la vie, rien n'est à craindre, tout est à comprendre". Encore un tout grand merci pour votre enthousiasme et votre gentillesse !

* Ayant suivi moi-même un séminaire chez vous "J'ai mal à mon poids", je suis plus attentive à tout ce qui serait susceptible d'aider/orienter les personnes (amis, connaissances) dans le même cas que moi. Je garde un excellent souvenir de cette journée et relis souvent les notes que j'avais prises. Je l'ai d'ailleurs recommandé autour de moi aux personnes qui m'ont fait part de leur mal-être corporel.

 

 

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TEXTES COMPLEMENTAIRES :

 

Plus de détails pour comprendre ce qui fait qu'on "ajoute" ou qu'on "gomme" du poids....

 

Comment naît le conflit de silhouette ?

 

Pilules pour maigrir :  "Une pilule antipoids sans prescription : faut-il être baba de Alli ?"

 

Voir aussi ce cas relaté de surpoids (114 kg) par la célèbre psychothérapeute Alice Miller, (en lien avec un abus sexuel).

 

Un site sur les Troubles du Comportement Alimentaire (TCA) : anorexie et boulimie
 

Lire : "Bien manger. Ras-le-bol des régimes !" (Archives / Mars 2003 du magazine Bien dans sa vie)

 

Lire aussi "ANOREXIE ET BOULIMIE : JOURNAL INTIME D'UNE RECONSTRUCTION"

                   de Vittoria Pazalle aux Editions Dangles (remis à jour en 2007)

 

Pilules pour maigrir :  "Une pilule antipoids sans prescription : faut-il être baba de Alli ?"

 

Pourquoi les boissons light font grossir

 

A lire : les "trucs" d'Audrey Hepburn pour être belle.

 

 

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 errances

Les mirages des anneaux, des by-pass gastriques, des régimes, de la pratique sportive...

pour perdre du poids

 

On savait déjà que la pratique du sport et des régimes n'étaient pas davantage efficaces pour perdre du poids : 

« […] toutes les études montrent que l'utilisation du sport et d'un régime échoue presque systématiquement à faire perdre du poids, 92 % des Belges y croient encore fermement  » (Source). 

 

D'autre part, que penser de la manière suivante  manière de pratiquer un régime ? Des millions d’euros sont consacrés à des opérations pour la pose d’un anneau gastrique ou assimilé (voire plus bas, la nouvelle "trouvaille" du ballon gastrique), mais ils n’ont pourtant pas été dépensés à bon escient, comme le montre cette étude et qui fait état d’un piètre résultat par rapport à la perte durable de poids  :

«  Notre infographie montre les résultats du premier suivi de dix ans sur des patients opérés avec diverses techniques, étude réalisée par le professeur Lars Sjöstrom (Göteborg) et ses confrères. Au bout de dix ans, seuls 15 à 25 % du poids perdu le reste. Et le prix est parfois très lourd : impossibilité de manger du solide pendant des mois, constipation, opérations répétées, séquelles opératoires lourdes et même des décès lors de l'opération. Sans qu'on soit sûr que tous les chirurgiens mettent correctement leurs patients en garde… ni que ceux-ci entendent vraiment ce discours, demandeurs qu'ils sont de la solution « de la dernière chance ». (Source)

 

En plus des risques de suicides avérés, la perte trop rapide de poids qu'engendre la pose d'un anneau gastrique et assimilé enlève à coup sûr à la peau la possibilité de retrouver sa forme initiale (voir cette éloquente vidéo).

 

Le lamentable score de réussite s'explique évidemment par le fait que la plupart des personnes concernées n'ont pas  pu  faire entretemps les liens psychologiques sous-jacents à leur assuétude alimentaire et en résoudre en profondeur les causes (comme expliqué plus haut sur cette page), mais avec l'aide d'un accompagnement psychothérapeutique ciblé parce que pour ne pas dire chaque fois, la plupart du temps de telles causes sont enfouies dans l'inconscient, mais sont pourtant identifiables.

bypass

Voici maintenant (avril 2014) que les mutuelles socialistes belges ont entrepris, sous certaines conditions, de rembourser la très coûteuse opération du by-pass gastrique : une technique qui consiste à réduire le volume de l’estomac pour faire passer la nourriture rapidement dans l’intestin grêle. En plus des risques réels que toute opération fait encourir, autant dire qu'elle est non seulement quasi irréversible, mais qu'elle entraine à vie de sérieux inconvénients, comme le fait que certains n’oseraient plus se rendre au restaurant vu le risque de vomir. Si on mange trop vite, une grande quantité d’aliments peut se retrouver dans l’intestin grêle sans auparavant avoir été digérée : apparaissent alors maux de ventre, nausées, tremblements, palpitations, évanouissements, etc. Il faut en plus supplémenter à vie diverses carences par de coûteux nutriments et compléments alimentaires et être suivi régulièrement pas un diététicien.... Ici encore le suivi d'un accompagnement psychothérapeutique aurait été infiniment moins coûteux et surtout réellement et totalement efficace entre des mains expertes !

 

Si à la suite de ce type d'opération, on a certes observé un effet de stabilisation voire une perte de poids,  pratiquer ce qui faut appeler une amputation, n'est pas réellement approprié et pas davantage, la pose d'un anneau gastrique. En effet, tout ce qui ne permet pas d’aller en profondeur pour débusquer par exemple les causes psychologiques de la boulimie et de la prise de poids qui ont entraîné des excès de poids, ne peut in fine que se révéler un échec et en plus fort coûteux pour la personne et la collectivité. Ces types d’interventions médicales sont assimilables à du pur comportementalisme et dont le succès ne dépasse pas celui de la seule pensée positive pratiquée, car c'est sans aller guérir les sources réelles des maux. Ce sont encore ici de véritables dérives médicales qui activent le détestable et dommageable dogme organiciste : se borner à n'intervenir que sur l'organe pour modifier son fonctionnement, alors que la problématique à réellement prendre en compte est bien en amont : dans le fonctionnement du psychisme, ce qui ne nécessite jamais quelque intervention chirurgicale, faut-il le dire !


Extrait de Quand les thérapeutes dérapent :

Par rapport au comportementalisme sujet à caution, la psychothérapeute Alice Miller faisait observer :

Une grande partie des thérapeutes offrent des thérapies comportementales pour combattre les symptômes des patients sans chercher leurs significations et leurs causes, parce qu’ils sont persuadés qu’elles sont introuvables. Pourtant, dans la plupart des cas, elles le sont mais elles sont toujours cachées dans l’enfance, et rares sont les personnes qui veulent la confronter  [Les raisons trouvables].

Ces techniques comportementalistes se révèlent n’être alors que des emplâtres sur une jambe de bois : par effet boule de neige, l’anxiété reste toujours présente et on observe qu’elle se traduira inévitablement dans un autre comportement problématique, dont il faudra ensuite s’occuper...

 

suicide

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50% de plus de suicides après une chirurgie gastrique


"Des médecins de l’Institut de recherche Sunnybrook à Toronto viennent de publier dans la revue JAMA Surger  une étude aux résultats inquiétants : d’après ces derniers, les risques de suicide augmentent de 50% chez les personnes opérées.

Cela fait quelques années que les médecins examinent le possible lien entre l’une de ces chirurgies et le taux de suicide. En 2007, une équipe de la faculté de médecine de l’Université d’Utah a ainsi établi pour la première fois dans le New England Journal of Medicine que le taux de mortalité par accident violent ou suicide était plus élevé chez les patients ayant reçu un «by-pass gastrique», chirurgie dans laquelle est court-circuitée la majeure partie de l’estomac, par rapport à des obèses non opérés.

La chirurgie par by-pass engendre une situation paradoxale, décrit Lucie Favre, médecin-cheffe de la Consultation obésité du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) à Lausanne. D’un côté, elle diminue considérablement les risques cardiovasculaires ou de cancer, mais de l’autre, elle augmente la morbidité par suicide des patients."  (Source : journal suisse Le Temps du 8 octobre 2015)

 

Comme on pourra le lire dans cette page consacrée aux problème de poids, rien d'étonnant à cela, car la personne qui recourt à l'anneau gastrique ou à tout autre moyen de limiter artificiellement le volume du bol alimentaire est donc dépendante psychologiquement ; elle se prive alors de son "médicament" et si elle n'a pas "réussi" entretemps à déplacer l'objet de sa dépendance, elle risque fortement de se retrouver en proie à de grands tourments et dont le suicide peut alors perçu par par elle comme la seule voie d'en sortir...

 

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ballon

 

Nouvelle "trouvaille" de l'industrie médicale :

avaler une pilule contenant un ballon qui gonflera dans l'estomac

dans le but de perdre du poids...

 

 

 

On n'est certes plus dans une intervention médicale qui est irréversible, comme le sont les opérations gastriques (voir plus haut). Un moindre mal sans doute, mais une solution qui reste allopathique, car elle ne va en rien régler la problématique en amont : elle va, non seulement de nouveau déresponsabiliser le patient par rapport à la nécessite de faire un travail sur soi en profondeur, mais en plus, comme en ce qui concerne les autres recours allopathiques dénoncés plus haut, faire immanquablement se déplacer la dépendance alimentaire sur une autre, vu que le "programme" psychobiologique qui a conduit à manger trop n'est en rien résolu, reste donc actif et qu'il doit trouver immanquablement une autre forme d'expression, d'exutoire... (cf. les dépendances).

 

A MEDITER : « l’industrie de la maladie » comme l’appelait déjà le célèbre microbiologiste, le Pr René Dubois, découvreur du premier antibiotique qui porte le nom :  « Une véritable industrie de la maladie »

« N’est-ce pas illusoire de proclamer que l’état de santé actuel est le meilleur qui ait régné au cours de l’histoire, lorsqu’un nombre toujours croissant d’individus doit avoir recours aux drogues et au médecin

pour affronter les problèmes de la vie quotidienne ? »

( In Le mirage de la santé, Ed. Denoël, Paris, 1961, p. 21).

Constat en phase avec l'observation précédente, celui du Dr Carlyle Guerra de Macedo, qui a été le directeur du Bureau sanitaire panaméricain de 1983 à 1995, et qui pointait les causes du gaspillage en matière de santé :

« Dans le domaine de la santé, les ressources sont gaspillées, dévorées par un système de prestations dont l'objectif même est dénaturé, il est trop centralisé, trop sophistiqué, sans rapport avec les besoins des utilisateurs et essentiellement modelé par le choix des bailleurs de service, des producteurs d'équipement et d'autres "biens sanitaires". C'est ainsi qu'est née "une industrie de la maladie" qui absorbe la totalité des ressources disponibles et dont le pouvoir s'accroît avec son expansion. Cette industrie s'attache (pour plus de 90 % des ressources disponibles) à ce que la restauration de la santé s'effectue par des techniques les plus sophistiquées et les plus coûteuses possible, puisque c'est la maladie qui la fait vivre et non pas la santé ».

(Article paru dans le n° 453 de ‘’Technique et Hospitalisation’’ – Analyse qui vaut aussi pour l’Europe vu l’apparentement des systèmes de santé).

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Lire : L'aide (cruciale et aux effets durables) de la psychothérapie pour perdre du poids.

 

 

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consequences

Conséquences de la chirurgie de l’obésité :

de graves maladies de l’intestin découvertes

(30 mars 2018)
 


"Sleeve et bypass sont aujourd'hui pratiquées à grand échelle puisque l'on compte pas moins de 60 000 interventions en 2016. Les bienfaits de ces interventions sont souvent mis en avant, mais on parle moins des conséquences de la chirurgie de l'obésité, des effets secondaires. Une nouvelle étude met en avant l'apparition potentielle de graves maladies de l'intestin. Faut-il avoir peur ?

Les conséquences de la chirurgie de l'obésité sous-évaluées

Quand on parle de chirurgie bariatrique que ce soit de sleeve ou de bypass, on aborde quasi uniquement la question de la perte de poids. Pourtant, cette intervention n'est pas sans risques sur la santé.

Il y a bien entendu les échecs (38% à 5 ans) avec les reprises de poids qui vont avec,les difficultés à s'alimenter, la carence en vitamines impliquant une supplémentation à vie, mais ce n'est pas tout.
Parmi les conséquences de la chirurgie de l'obésité, les chercheurs de l’Icahn School of Medicine de New York viennent de mettre en avant un effet secondaire assez inquiétant.

La maladie inflammatoire de l'intestin (MII)

Les chercheurs ont été interpellés par la fréquence de maladie inflammatoire de l'intestin (MII) après une chirurgie bariatrique. Ils ont donc mené l'enquête.
Pour cela, ils ont étudié le cas de 15 patients ayant bénéficié d'une chirurgie de l'obésité présentant une maladie inflammatoire de l'intestin. Ils ont ensuite comparé ces résultats avec une base de données médicales et pharmaceutiques. Au final, ce sont pas moins de 8980 cas qui ont été étudiés.
Le résultat est sans appel : la chirurgie de l'obésité multiplie par 2 les risques de maladie inflammatoire de l'intestin.
Si la relation entre la chirurgie et la MII a bien été révélée, les chercheurs ne savent pas encore tout à fait pourquoi ce risque est ainsi augmenté.
Parmi les pistes évoquées figurent des modifications du microbiote intestinal, une carence en vitamine D et en sels biliaires.
Il sera nécessaire de réaliser de nouvelles études afin de déterminer les causes exactes del'apparition plus fréquente de MII chez les patients sleevés ou bypassés. Les auteurs indiquent également qu'il convient de vérifier si d'autres symptômes gastro-intestinaux apparaissent chez ces patients.
Cette nouvelle étude rappelle, une fois encore, que la chirurgie bariatrique n’est pas à prendre à la légère en doit être accompagnée d'un suivi tout au long de la vie."


Source : Alimentary Pharmacology & Therapeutics 7 MAR 2018 DOI: 10.1111/apt.14569 Bariatric surgery is associated with increased risk of new-onset inflammatory bowel disease: case series and national database study

 

(Source)
 

 

 

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L'aide (cruciale) de la psychothérapie

Analogie avec les maladies

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La désinformation des approches matérialistes

Guérir en PROFONDEUR des vraies causes de la malbouffe

Certains ont pu maigrir sans l'apport d'une psychothérapie

Les mirages des anneaux gastriques, des régimes, de la pratique sportive... pour perdre du poids

Conséquences de la chirurgie de l’obésité : de graves maladies de l’intestin découvertes
 


 

 

 

Ce qui expliquerait la survenance des maladies :

Ce qui se passe lorsque la peur de... (exemple : attraper une maladie) ne se résout pas.

Un cas surprenant : un cytomégalovirus qui fait une volte-face étonnante !

Exemple de guérison avec l'aide de la psychobiologie (col de l'utérus)

D'autres cas de mal-à-dire qui se forgent dans le ventre maternel.

 

Les hamsters enfumés (tabac) attrapent-ils le cancer

Le cerf qui perd son territoire et l'infarctus ?

"Le langage de la guérison" (J.-J. Crèvecoeur)

Ce qui se passe lorsqu'une brebis s'égare.

Ne vous agrippez pas à la grippe !

 

 

 

 

 

 

 

Le conflit de silhouette : on se trouvera toujours trop grosse si le conflit

psychobiologique sous-jacent n'est pas résolu et il s'autoprogrammera...

 

 

 

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