Questions cruciales au sujet du tabagisme.
"Aussi tôt que se lève le mensonge
et même s'il a marché pendant tout le jour
la vérité finira par le rattraper",
"Le mensonge donne des fleurs mais pas de fruits"
(proverbes africains)
« Il y a plus faux que le faux, c’est le mélange du vrai et du faux. » Paul Valéry
Au risque d'en étonner plus d'un, jamais il n'a été prouvé que le tabagisme causait quelque forme de cancer que ce soit.
Il faut donc tordre le coup à ce très mauvais canard : celui relayé à profusion par les médias en chœur, mais qui envoie
plus rapidement de gens vers la mort par un effet pervers : la conséquence exacte de ce qu'on voulait pourtant prévenir au départ !
Bien que non-fumeur, je trouve qu'on fait là un très mauvais procès à ceux qui fument ; de plus, en les culpabilisant,
on favoriserait chez eux l'apparition (par exemple) d'un conflit de peur de mourir qui pourrait, notamment,
se somatiser en cancer des poumons, cf. "Ce que finit par entraîner la peur de ... a moins que ... ..."
La seule expérience scientifique qui a tenté de démontrer l'effet prétendument cancérigène du tabac, n'a pu en fait
qu'établir une autre (surprenante ?) vérité : qu'il n'y avait aucun lien établi (scientifiquement) entre tabagisme et cancer,
que du contraire ! En voici la preuve : "Les hamsters enfumés attrapent-ils le cancer ?" :
"Le fumeur -- qui fume parce qu'il est déjà stressé -- ne fait pas de cancer du poumon par la vertu cancérigène de la fumée.
Rien ni personne n'a jamais démontré que la fumée était cancérigène, en dépit de ce que l'on nous fait croire sans en rien savoir --
c'est le même scénario que celui qui prétend, sans aucune preuve autre que l'imaginaire de l'observateur,
que les pompiers sont
responsables de l'incendie.
Au contraire, l'expérience de W. Dontenwill et al. (Revue sur la recherche
contre le cancer et l'oncologie clinique 89, 153-180, 1977)
a démontré qu'aucun des 6000 hamsters dorés, soumis six ans durant à la fumée de cigarette, n'a fait de carcinome d'épithélium pavimenteux
des bronches ni de carcinome alvéolaire. Mieux les hamsters enfumés ont eu un taux de survie supérieur
à celui des 6000 hamsters témoins non soumis à la fumée !" Richard Sünder.
En revanche, cela ne doit pas nous empêcher de reconnaître les vrais effets toxiques du tabac comme expliqué dans cette page
et de leurs conséquences indéniables sur la santé, mais ici comme ailleurs, tout est une question de nuances...
En effet, le tabagisme influencera notre "terrain" et nous fragilisera davantage en cas de maladie : leur gravité, leur virulence,
leur durée et l'espérance de vie seront autant impactées (sans qu'on puisse donc imputer au tabagisme la cause réelle des maladies comme
démontré plus haut) :
Le Pr Henri Laborit, fort de ses expériences scientifiques (reconnues par ses pairs) qui ont démontré que c'est le facteur psychique qui fait la différence,
dit en effet :
"(...) pour faire une infection ou une affection néoplasique [Ndlr :cancer],
il ne suffit pas d'un contact avec un microbe ou un virus ou un irritant local chroniquement subi.
On a trop focalisé sur le microbe, le virus ou le toxique cancérogène
et pas assez sur le sujet, sur son histoire passée et présente, ses rapports avec son environnement.
Les toxiques eux-mêmes doivent sans doute présenter
une toxicité variable suivant le contexte et le statut social de l'individu qu'ils atteignent. (...)."
(c'est Baudouin Labrique qui a souligné et mis en rouge car il faut donc aussi ranger les constituants du tabac parmi les "toxiques")
Le Pr Henri Laborit, dit encore "...la pathologie réactionnelle aiguë à une lésion, elle-même brutale et soudaine, dépend aussi de ce qu'il est convenu
d'appeler le "terrain" et qui nous paraît être l'état de la dynamique métabolique tissulaire au moment où elle s'installe. Cette dynamique elle-même dépend de toute l'histoire antérieure du sujet, c'est-à-dire de ses rapports historiques avec ses environnements.»
Que peut bien apporter thérapeutiquement de
tels enseignements ?
Lire aussi l'article de Bernard Montaud
armé de tout son bon sens :
"Fumer tue, mais pas plus que la bêtise !"
et la question que je lui ai posée suite à cet article,
avec la réponse
qu'il m'en a faite.
Se protéger du tabagisme passif grâce à la décoration florale (plantes)
en revanche, la fumée de tabac avec ses 4000 composants (au moins)
est toxique pour le corps humain et est responsable de
l'aggravation d'un nombre important de maladies.
Elle peut même en avancer l'apparition,
pour autant qu'elles soient programmées,
et prolonger les phases désagréables
des périodes de convalescence.
Absorbée par l'organisme
elle se comporte comme
cf. Psychobiologie.
Contenu de la cigarette
La fumée de cigarette contient au moins 4000 produits parmi lesquels :
- Nicotine : drogue qui est responsable de la dépendance au tabac ; une bouffée de fumée inhalée conduit la nicotine en moins de 10 secondes
au cerveau. Elle est la substance la plus «ambiguë» du tabac, car à côté d'effets très toxiques incontestables (à comparer avec l’héroïne !)
elle a quelques effets stimulants agréables créant un état d'alerte, comparable à celui noté en cas de stress ou de prise d'amphétamines.
Puis apparaît, à plus fortes doses, l'effet décontractant, anxiolytique et euphorisant. Cette sensation d'amélioration de la productivité,
L'apparition de ce sentiment de bien-être sont appréciées par le fumeur et ne peuvent que contribuer à l'installation de la dépendance à la nicotine.
La nicotine est un poison puissant qui est aussi utilisé comme insecticide.
Elle a un effet antidépresseur et il faut sans doute là trouver l' "utilité" de sa dépendance face à des stress mal gérés dont elle offre une solution
temporaire au cerveau dans sa tentative de supprimer le stress trop dangereux (cf. Psychobiologie et "Ce que finit par entraîner "la peur de ...")
La nicotine (qu’on retrouve à l’état naturel dans la plante de tabac) constitue un puissant excitant pour le cerveau et le système nerveux central.
Voici les effets observés chez un
fumeur qui inhale la fumée de cigarette :
* L'inhalation procure une dose instantanée de nicotine qui se répand
dans le sang.
* La nicotine se rend au cerveau en en moins de 10 secondes, soit plus vite
que de l'héroïne injectée par voie intraveineuse.
* La nicotine entraîne une hausse de la pression artérielle et cause une
augmentation significative du rythme cardiaque
pouvant aller jusqu'à 33 battements de plus à la minute.
* La nicotine peut également avoir un effet dépresseur et c'est sans doute là
qu'il faut trouver la raison de sa dépendance chez des personnes
qui n'arrivent pas à gérer positivement le stress.
* La première dose quotidienne de nicotine stimule le gros intestin, modère
l'appétit et ralentit la digestion.
* Elle détruit la vitamine C.
* Elle provoque une baisse de la température de la peau et une diminution de la circulation sanguine dans les jambes et les bras,
ce qui exige un effort supplémentaire de la part du cœur. À forte dose, la nicotine est très toxique et peut provoquer des nausées
chez les nouveaux fumeurs ou chez tout fumeur qui en abuse.
Soixante milligrammes de nicotine
absorbés d'un seul coup paralysent la respiration d'un adulte et entraînent sa
mort.
En fait, la nicotine est un poison aussi mortel. que le cyanure. La seule raison pour laquelle la nicotine ne tue pas les fumeurs de la même façon,
c'est qu'ils absorbent leur poison à petites doses qui peuvent être
métabolisées et rejetées par l'organisme.
- Le monoxyde de carbone (CO) : la fumée de tabac contient la même proportion de monoxyde de carbone que celle qui émane
du tuyau d’échappement d’une voiture. C'est un gaz toxique pour la respiration, car il réduit la capacité des globules rouges
à transporter de l’oxygène vers les tissus. Les maladies cardio-vasculaires du fumeur sont aggravées en grande partie
par les effets du monoxyde de carbone. C'est ainsi que l'impuissance masculine peut en être aggravée.
- Les goudrons : ces particules solides sont des substances irritantes et altèrent la paroi bronchique et entraînent toux et expectoration (crachats).
On retrouve une majorité de bronchitiques parmi les fumeurs. La poursuite de la consommation du tabac
conduit au handicap respiratoire. La bronchite chronique peut en être aggravée (inflammation et l’obstruction progressive des petites bronches,
entraînant un essoufflement progressif.
Il est nettement plus recommandable
de tapisser de goudron nos routes
que nos poumons !
- Ammoniac : ajouté à certaines cigarettes pour accélérer
l'absorption de la nicotine et rendre ainsi les fumeurs plus dépendants.
- Métaux "lourds" : mercure, plomb
- Cyanure, etc.
- ¨ Le Polonium 210 : substance radioactive
Maladies qui apparaissent plus rapidement et dont les symptômes peuvent être amplifiés à cause du tabagisme :
* Deux maladies oculaires : la cataracte et la dégénérescence maculaire (DMLA).
La cataracte est une opacification du cristallin, qui sert de lentille réglable, faisant converger la lumière sur la rétine.
Lorsqu'il s'opacifie, la vision baisse. On doit alors avoir recours à la chirurgie : le cristallin est extrait et remplacé par un implant artificiel
La DMLA est une dégénérescence de la rétine. C'est la principale cause de cécité chez les personnes de plus de 50 ans.
Elle représente à elle seule plus de 50 % des cas de cécité dans ce groupe
d'âge.
* Les maladies cardiaques , mes accidents cardiovasculaires, la bronchite chronique, les cancers du poumons et des voies respiratoires
(bouche, larynx, pharynx etc.), et d'autres maladies digestives (oesophage, estomac, vessie, reins, colons, pancréas etc.) et génitales
(col de l'utérus, appareils génitaux etc.)
* Les problèmes prénataux et postnataux : Le poids à la naissance des enfants dont la mère fume est inférieur à celui des enfants
dont la mère ne fume pas. (Un trop petit poids à la naissance représente un
risque important pour le nouveau-né).
La nicotine
traverse le placenta et passe également dans le lait maternel, elle agit ainsi
sur le système nerveux du foetus et du nourrisson.
* Les fumeurs ont plus souvent des rhumes ou des refroidissements que les non fumeurs et qu'ils s'en remettent plus lentement.
Influences négatives sur le corps humain etc. :
* Fumer abîme la peau et augmente les rides du visage.
* Les maladies des gencives sont plus
fréquentes chez les fumeurs que chez les non fumeurs.
Chez les hommes, le
tabagisme peut favoriser l'impuissance.
* 33% des incendies sont causés par
les fumeurs (cigarettes jetées dans les poubelles, etc.).
* De nombreux accidents de la route
sont causés par les fumeurs, à cause de leur inattention lorsqu'ils allument
leur cigarette
ou lorsqu'ils cherchent leur cigarette tombée par terre.
Bénéfices attendus en cas d'arrêt du tabagisme et temps de rémission :
Voici les bénéfices que vous pouvez attendre, si vous arrêtez de fumer:
Après |
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8 heures |
L'oxygénation du sang revient à la
normale. |
24 heures |
Le monoxyde de carbone est éliminé du corps. |
48 heures |
La nicotine n'est plus détectable dans le sang. |
1 semaine |
Les sens du goût et de l'odorat s'améliorent. |
3-9 mois |
La respiration s'améliore (moins
de toux, davantage de souffle). |
1 année |
Les facteurs aggravants sur les maladies du coeur (p. ex. infarctus) sont réduits de moitié, par rapport aux fumeurs |
10 ans |
Les facteurs aggravants sur le cancer du poumon sont réduits de moitié, par rapport aux fumeurs. |
15 ans |
Les
facteurs aggravants sur les maladies du coeur (p.
ex. infarctus) |
Découvrez une technique quasi gratuite (les frictions dérivatives) qui pourra apporter une aide précieuses à ceux qui veulent entamer une
cure de désintoxication au tabac.
Avantages à fumer ou qui empêchent d'arrêter de le faire
"J'aime fumer"
"Fumer me détend"
"Une cigarette m'aide à supporter les moments difficiles"
"Fumer me permet de me concentrer et de mieux travailler"
"Je manque de volonté"
"Je suis dépendant de la nicotine"
"Je crains les symptômes du manque de cigarettes"
"Je crains de devenir irritable ou déprimé si j'arrête"
"La plupart de mes proches fument"
"J'ai trop de soucis en ce moment", ou
"J'arrêterai pour la nouvelle année, quand j'aurai trouvé du travail, etc."
"J'ai peur de prendre du poids si j'arrête de fumer"
"Si j'essaye d'arrêter, je crains de rechuter" etc.
Autant de "verrous" dont il faudra d'abord s'occuper pour en déceler notamment, les solides croyances cachées ;
ce n'est qu'une fois annulés qu'il sera possible effectivement de voir en quoi "fumer" exprime, comme toute
dépendance une solution biologique de survie ; fumer est alors une réponse inconsciente, sorte de tentative
de solution à un stress répété mais dont on n'arrive pas à se défaire ; un accompagnement thérapeutique est
souvent indiqué alors pour supprimer tous les programmes sous-jacents qui verrouille ce type de dépendance.
Cette illustration montre le taux, en pourcentage, de tabagisme dans différents pays du monde, selon les données compilées en 2002 par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). On estime qu'à l'échelle planétaire, environ 1,1 milliard de personnes fument 16,5 milliards de cigarettes... par jour!
Les statistiques issues de chacun des pays indiquent que, de façon générale, on observe une tendance à la baisse du tabagisme dans la plupart des pays industrialisés, tandis que se profile une hausse considérable dans les pays en voie de développement et sous-développés.
À cet égard, les prévisions de ventes mondiales de tabac, de 1998 à 2008, sont éloquentes. En Amérique, la consommation devrait demeurer stable, les réductions anticipées au Canada et aux États-Unis (-13 %) devant largement compenser par les augmentations prévues au sud, dont au Brésil (+40,2 %).
La diminution (8 %) prévue en Europe occidentale sera annulée par la hausse des ventes de cigarettes anticipée à l'Est (+8,7 %). À noter : une augmentation surprenante de 30,5 % est prévue en Norvège.
L'Afrique et le Moyen-Orient sont des terres de prédilection pour les cigarettiers, qui s'attendent à une hausse de 16,1 % dans cette région (augmentations prévues de 55,7 % au Zimbabwe et de 35,9 % au Pakistan).
Dans les régions combinées de l'Asie et de l'Australie, on prévoit une augmentation globale de 6,5 %. Si une diminution du nombre de cigarettes vendues est à envisager pour Hong Kong, la Nouvelle-Zélande, l'Australie et Singapour, les hausses les plus importantes viendront de pays populeux tels le Bangladesh, la Thaïlande et le Vietnam. Il faut aussi considérer qu'à elle seule, la Chine consomme annuellement 32 % de la production mondiale de cigarettes.
Sources :
Organisation mondiale de la Santé (OMS), The Tobacco Atlas, 2002. Document accessible à l'adresse http://www.who.int/tobacco/statistics/tobacco_atlas/en/ (en anglais seulement). [Ndlr :Site consulté le 17 janvier 2005 par Passeportsante.net]
Site Internet de Santé Canada dédié à la lutte au tabagisme, accessible à l'adresse http:/www.hc-sc.gc.ca/hecs-sesc/tabac/faits/daut/09_quelquesfaits.html . [Ndlr :Site consulté le 17 janvier 2005
par Passeportsante.net ].(extrait du site Passeportsante.net)
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