Maladie : la question du "terrain"

 

© Baudouin Labrique

 

 

 

 

A l'image de ce constitue toute la croûte terrestre,

ce qu'on voit du terrain (flèche) ne donne qu'une petite idée

de ce qui se trouve au-dessous et qui en fait l'a créée.

Cette périphérie possède une histoire qu'on commence à décrypter à présent.

Entre noyau et elle, se maintient une étroite et constante dépendance.

En matière de santé, notre propre "terrain"

est à cette image  et donc il est approprié de prendre en compte de la même façon

tout ce qui, certes caché, à engendré ce qui nous est visible.

bechamp

« Béchamp avait raison, le microbe n'est rien, le terrain est tout »,

aurait dit Pasteur durant les derniers jours de sa vie, à son ami le Dr Renon

                Il aurait même ajouté : « C'est Claude qui a raison », en parlant de Claude Bernard.

(médecin et physiologiste français, considéré comme le fondateur de la médecine expérimentale - Wikipedia).  (°)

En effet, « le 'Microbisme’ est une doctrine fataliste monstrueuse qui suppose qu'à l'origine des choses,
Dieu aurait créé les germes des microbes destinés à nous rendre malades ».
(Pr. Antoine Béchamp)


Les bactéries qui font partie des microbes sont la première trace de vie présente au fond des océans et sont donc à l’origine de ce que nous sommes. Elles sont responsables de 90 % des réactions chimiques.  Nous avons plus de 1000 milliards de microbes par m² de peau et se serrant la main, 34 millions de microbes passent d'une personne à l'autre ! Les microbes sont des milliards a être en chacun de nous sans que nous ne soyons pour autant malades et de plus, ils sont partout. C’est ce qui explique que la présence de porteurs sains de tous les microbes.

Plus prosaïquement : savez-vous que sous chacune de nos aisselles en transpiration se trouvent des millions de bactéries et de toutes les sortes, sans pour autant que nous en "tombions" malades !

 

Les microbes ne s'activent en maladies que sur ordre du cerveau et que s'il y a un programme psychique sous-jacent. Ils n'interviennent seulement que dans la seconde phase (réparation) des maladies.

 

« Malgré les travaux de Béchamp, la grande majorité des microbiologistes du début du 20ème siècle

furent influencés par les travaux de Pasteur, et la doctrine du monomorphisme microbien

est celle qui domine encore actuellement la pensée scientifique de la bactériologie moderne. » (Lire)
 

 

        Les rapports entre facteurs psychologiques et le corps et vice-versa ou comment la réalité psychosomatique et son tandem la réalité somatopsychique se sont naturellement et empiriquement révélées : Hippocrate, puis Galien avaient déjà un lien entre la mélancolie et le cancer. A partir d’histoires exemplaires de malades et qui mettaient notamment en lumière la relation entre traumatismes existentiels et apparition de tumeurs, certes après un délai parfois long, de nombreuses enquêtes rétrospectives ont recherché des facteurs psychologiques qui prédisposaient aux maladies, mais sans oublier que le terrain qui les fait croître détermine aussi l'intensité des somatisations et dans certains cas, pourraient même limiter voire empêcher une lourde somatisation (quand le sujet prend conscience des l'origines réelles de ses maux et que rapidement il en désactive les effets)..


        Des études prospectives plus élaborées et plus scientifiques ont été le fait des Dr Hans Selye et Pr Henri Laborit. Pour l’essentiel leurs conclusions se rejoignent ; ce qui les sous-tend est constitué de facteurs psychologiques, psychiques prédisposant aux maladies : le (sur)stress ou son corolaire la dépression (sorte de stress à l'envers) en sont les constituants  : la qualité du "terrain" du sujet est modulée au gré de divers (sur)stress (physiologiques, psychiques) qui ne vont pas nécessairement se somatiser immédiatement mais qui le feront au delà d'un seuil estimé par le cerveau comme dangereux (ils se comportent alors comme une bombe à retardement)..

        Les travaux psychosomatiques mettent en lumière la fréquence de ruptures relationnelles (famille, travail, société) qu'on peut rassembler sous le terme très large d'environnement, lequel aura une prise directe sur le "terrain" personnel ; consécutifs à de telles perturbations, des deuils non terminés qui y sont associés ; leurs origines réelles primales de la manière de la qualité et de la masse des conflits psychiques qui seront alors créés doivent se trouver déjà dès la conception et jusqu'à la fin de la petite enfance. Toute personne porte un projet parental et familial qui renferment notamment les reliquats de traumatismes qui sont donc étranger au sujet mais qui devront s'exprimer dans sa vie, qu'il le veuille ou pas. Ces traumatismes psychiques précoces sont susceptibles de se réactiver ensuite à la faveur d'événements, parfois plusieurs années avant l’apparition d'une maladie. Exemple vécu en patientèle : cette personne qui dans le ventre maternel a 'assiste' au départ brusque te définitif du mari. Plus tar dans sa vie, suite au départ de son mari dans des conditions analogiques, elle contracte un cancer sur sein droit... Autre cas cette personne qui a été conçue pour (désespérément) faire ne sorte que son futur père sorte de l'alcoolisme ; sa mère pensait qu'en ayant un enfant, le père se détournerait de l'alcool. Quelques temps après la naissance, après avoir arrêté de trop boire, le père replongea dans l'alcool. Devenue adulte, la fille n'a pas que vivre avec des hommes alcooliques (et souvent au départ à son insu) : sa mission parentale était donc bien de sortir les hommes de leur assuétudes, mais s'agissant d'un problème à résoudre qui n'était pas en fait le sien, ce fut toujours un échec.

 
        Comme dans les cas précédents, un accompagnement psychothérapeutique de qualité permet alors de mettre au jour leurs communs dénominateurs : les ressentis particuliers non exprimés totalement et qui alimentent un conflit ou plusieurs conflits dont la ou les somatisations spécifiques témoignent de la ou des symboliques. Gouvernés comme toutes les espèces par l'incontournable principe de survie, pour surmonter leurs blessures précoces, les malades auraient refoulé leur souffrance, leur tristesse et leurs émotions, pour s’adapter raisonnablement à la réalité du moment

        Cependant,  la maladie apparaît alors comme nouvelle solution de survie : déplacer le stress dans un organe cible, en se donnant ainsi plus de temps pour résoudre la situation conflictuelle qui le nourrit. Cela permet épargne aussi à la personne une perte trop grande de vigilance, qui serait dangereuse pour sa survie (cf. "Ce que finit par entraîner la peur de... à moins que...")

        Deux auteurs américains, Thomas et Duszynski ont suivi durant plusieurs années un groupe d’étudiants américains. Parmi ces derniers, ceux qui ont développé un cancer se caractérisaient aussi par une certaine « inexpressivité » des sentiments. De son côté, LeShan a étudié cinq cents patients cancéreux pendant douze ans ; il a découvert que trois quarts d’entre eux avaient eu des expériences émotionnelles traumatiques durant l’enfance. (Source : "Psychogenèse" au sujet des rapports entre facteurs psychologiques et cancer).

        De plus, peut s'activer une certaine "communication de cerveau à cerveau" : les relations entre structures nerveuses et lymphocytes, de même que les relations entre comportement animal et réponses immunes ne sont plus à démontrer, comme en témoignent les constatations suivantes faites à l’hôpital du Mont-Sinaï à New York : au moment du décès de leurs épouses atteintes d’un cancer du sein, les maris présentaient une réduction brusque et significative de leurs défenses lymphocytaires. Les modifications, observées au moment du deuil, avaient ensuite tendance à disparaître au cours des mois, suggérant un rapport entre l’état émotionnel induit par la mort du conjoint et les modifications des paramètres biologiques. Cette observation a été largement confirmée par la suite. Il existe ainsi un rapport entre situation de stress et réponse immunitaire, du moins dans le concept (dépassé) créé par la science médicale matérialiste et rationaliste, tant chez l’animal que chez l'homme. (Source  : "Psychogenèse" au sujet des rapports entre facteurs psychologiques et cancer).

 

        Par rapport aux maladies infectieuses, en conformité avec ce que Béchamp avait pertinemment observé, Louis Claude Vincent, père de la bioélectronique, a montré qu'une bactérie ne se développe que sur un terrain bioélectronique qui lui convient, un peu comme le font les plantes qui arrivent à pousser à tel ou tel endroit alors qu'on ne les rencontre pas ailleurs. Concernant le corps humain, les paramètres bioélectroniques propices au développement des bactéries ne sont en fait que les témoins d'une réactivité de l'organisme. Il est donc clair que les microbes ne peuvent donc se développer que sur un terrain bioélectronique favorable. Il a observé que lorsque les paramètres santé se rétablissaient (normes : pH 7 / rH² 21), l’activité microbienne cessait ! C’est donc bien la dégradation du terrain qui génère l’activité microbienne dans les différentes phases du processus de la maladie et non l’inverse.

 

        Mais alors pourquoi ce terrain est-il (rendu) favorable au développement des bactéries ? Là aussi, c'est  le psychisme qui fait toute la différence. Le Pr Henri Laborit, fort de ses expériences scientifiques, dit aussi "[...] pour faire une infection ou une affection néoplasique [Ndlr :cancer], il ne suffit pas d'un contact avec un microbe ou un virus ou un irritant local chroniquement subi. On a trop focalisé sur le microbe, le virus ou le toxique cancérogène et pas assez sur le sujet, sur son histoire passée et présente, ses rapports avec son environnement. Les toxiques eux-mêmes doivent sans doute présenter une toxicité variable suivant le contexte et le statut social de l'individu qu'ils atteignent. [...]."

 

        Début 2007, pour la première fois sans doute dans une revue scientifique, on titre un article "Les virus, ennemis utiles" (rendant implicitement quoiqu'involontairement notamment hommage à la médecine chinoise) avait déjà démontré le rôle actif et combien positif finalement des microbes (virus, bactéries, mycobactéries). Les choses bougent donc (enfin) dans le monde scientifique).

 

 

En savoir plus sur l'utilité des virus

 

 

POUR APPROFONDIR LE SUJET (en faisant aussi référence à ce qui précède) :

 

 

« Les gens intelligents s’adaptent à la nature, les imbéciles cherchent à adapter la nature... » Bernard SHAW
 

        Gérard Salem, avait de son côté observé aussi : "Tout individu est en interaction constante avec son environnement. Si son comportement est étudié sans tenir compte de cette interaction, d’importants paramètres échapperont à l’observateur. Cette perspective implique que les comportements psychopathologiques ne doivent pas être considérés de façon linéaire, comme l’expression de perturbations ou de conflits provenant uniquement de 'l’intérieur' de l’individu, mais aussi comme l’expression de ce qui se passe à l’interface entre cet individu et son environnement. Les symptômes prennent ainsi une signification plus élargie : celle de véritables métaphores relationnelles ». (Gérard Salem, "L’approche thérapeutique de la famille", Masson, Paris, 1996, p. 52).

      

        Les raisons, les causes psychobiologiques d'une maladie, d'un malaise, d'un mal-être etc. sont propres à chaque personne. Tout est une question de ressentis souffrants en rapport avec ce qui s'est passé peu avant l'activation de ce qui est devenu indésirable. Ces causes sont en général en lien avec des "valises familiales" et en sont que leur (nécessaires) réactivation (cf. ce que la psychogénéalogie permet de découvrir).

 

        Si dans ce qui est diagnostiqué comme maladie, interviennent des microbes et des parasites,  il faut rappeler qu'ils ne sont présents qu'en phase de réparation d'un conflit . Normalement tout devrait rentrer dans l'ordre plus ou moins rapidement suivant l'encombrement du "terrain". (voir l'incidence de l'alimentation, du tabagisme, de l'alcoolisme sur ce point). Plus les habitudes de vie (hygiène alimentaire, activités et soins physiques, hygiène physique comme psychique, communication de qualité, niveau de stress etc.) sont "favorables", plus vite interviendra alors la guérison et inversement et en aval, moins vite et moins fort se déclencheront donc les maladies et leurs somatisations.

 

        Si cela "n'en finit par de durer", il se peut que le(s) conflit(s) soi(en)t autoprogrammant(s) ou en balance et il conviendra alors d'en rechercher les causes profondes et qui sont souvent logées dans la CGN (période qui va de la conception, grossesse à la naissance).

 

        La manière dont chacun vit des conflits est spécifique : elle dépend de son histoire familiale, de son vécu etc. Aucun écrit voire décodage "passe-partout" ne pourrait en donner la clé précise ; ce n'est que dans une approche (librement) basée sur l'émergence des ressentis conflictuels (refoulés la plupart du temps) et à condition que le sujet les aura exprimés (sans induction ou suggestion extérieure) que cela peut se pratique éthiquement, déontologiquement dans le plus grand respect du patient.

 

 

Persée, tranchant la tête de Méduse.

Métope du temple de Sélinonte, VIe siècle av. J.-C., Musée de Palerme

Le décodage "sauvage" pourrait être ressenti comme une atteinte à l'intégrité physique

même s'il ce faisant son auteur a été entraîné à le faire par son "maître"...

 

 

        Balancer des "décodages vite fait bien fait" comme aller à la pèche aux décodages (livres) sont générateur d'effets pervers et iatrogènes et pourrait même davantage "handicaper" le sujet dans son autoguérison : son subconscient risque alors de mettre une barricade supplémentaire par rapport à ce qu'il aura ainsi subi comme agression ; plus tard il sera alors bien plus difficile pour elle d'aller se connecter à ses ressentis (en effet, ne dit-on pas : "Chat échaudé craint l'eau froide"?).

 

        De plus, l'écriture, l'énoncé cérébral  ne peut pas rendre compte de tout ce qui touche la sphère émotionnelle et dans le cas des pathologies de toutes sortes,  il s'agit bien d'une situation conflictuelle (psychobiologique) non résolue qui a entraîné cette somatisation et qui concerne bien les "émotions" (enfouies).

 

        C'est ainsi que la plupart du temps aussi, il est nécessaire que le sujet se fasse accompagner par un psychothérapeute aguerri à la psychobiologie, mais possédant aussi des outils (concrets et adaptés à la personne) d'action vers l'auto-guérison.

       

        Suivant les découvertes notamment du Professeur Henri Laborit,  qui rejoignaient ce qu'en disaient Hippocrate, Aristote, Platon, Voltaire ... et plus près de noud Groddeck, près de 100 % des maladies sont d'origine psychobiologique : traduction somatique d'une situation conflictuelle non résolue comme tentative du cerveau de le résoudre (pour gagner du temps sur le temps) plus de détails en lisant bien aussi les pages annexes sur la page parlant de psychobiologie.

        Près de 100 %, car les maladies causées par une radioactivité trop intense, l'exposition au feu etc. n'ont pas de causes psychobiologiques directes ; reste à savoir quelles sont les raisons cachées qui ont conduit ceux qui s'y sont exposés, à le faire (acte manqué, suicide maquillé ou inconscient  etc. qui eux révèlent des situations conflictuelles non résolues).

        Suivant l'observation empirique (médecine chinoise) on voit que les maladies se déroulent en deux phases :

        1ère phase : conflit non résolu : phase froide comme disent les Chinois

                             (dans cet état les extrémités des membres sont souvent froids),
        2ème phase : conflit résolu : phase chaude comme disent les Chinois et c'est là qu'apparaissent
                                les infections (le cerveau appellent les bactéries, mycobactéries, virus comme
                                ouvriers de réparation et/ou éboueurs des somatisations devenues inutiles.

                                (Cf. "LES VIRUS, ENNEMIS UTILES").
 

        Les facteurs psychiques (générant des conflits à résoudre obligatoirement tôt ou tard) sont indissociables de l'émergence de toute somatisation sauf dans des cas très limités : les seules exceptions étant le contact puissant avec des agents extérieurs (feu, radioactivité, produits chimiques à très fortes doses...), qui opèrent alors une contrainte mécanique aux effets physiques imparables ; le volume de la somatisation (sur une échelle qui va d'une simple irritation cutanée ou nasale, par exemple, à un gravissime cancer) dépend de trois composantes :

     1° de l'intensité du choc ;

2° de la durée du choc (une fraction de seconde comme pouvant induire des conséquences durant des décennies ou s'étaler durant des années voire plus et la maladie apparaît alors comme la goutte qui fait déborder le vase) ;

1° et 2° constituent les ingrédients d'une situation conflictuelle dont l'origine est la plupart du temps située dans la petite enfance, voire le ventre maternel) et cet aspect peut être considéré comme étant la composante psychique du terrain (développé après au point 3°) :

"Une grande partie des thérapeutes offrent des thérapies comportementales pour combattre les symptômes des patients sans chercher leurs significations et leurs causes, parce qu’ils sont persuadés qu’elles sont introuvables. Pourtant, dans la plupart des cas elles le sont mais elles sont toujours cachées dans l’enfance,  et rares sont les personnes qui veulent la confronter." Alice Miller ;

3° du 'terrain' qui reçoit le choc (et donc notamment tributaire de la qualité de l'alimentation, des niveaux constants qualitatifs et quantitatifs des stress biologique et psychique, des incidences environnementales dont les pollutions électromagnétiques...).

A propos de terrain, l'incontesté Pr Henri Laborit disait déjà :

    "[...] la pathologie réactionnelle aiguë à une lésion, elle-même brutale et soudaine, dépend aussi de ce qu'il est convenu d'appeler

    le  'terrain' et qui nous paraît être l'état de la dynamique métabolique tissulaire au moment où elle s'installe. Cette dynamique

    elle-même dépend de toute l'histoire antérieure du sujet, c'est-à-dire de ses rapports historiques avec ses environnements" [...]."

 

      

 

                                            

Plus de détails sur "Nais-sens", "Valises familiales"

 

"La goutte qui fait déborder le vase" : mais ne pas prendre l'effet pour la cause ;

je reprends cette image au Dr Salomon Sellam qui parle de "jarre psychosomatique".

Toute notre histoire, notre environnement personnels ont une incidence déterminante

et précise sur notre état de santé ; nous ferions fausse route si nous ne tenions compte que

de ce qui s'est passé dans l'immédiat de ce qui a engendré le malaise, le mal-être, le « mal à dire ».

Vouloir alors résoudre les conflits uniquement par le comportementalisme, la pensée positive etc.

n'offrira qu'un répit de courte durée et risquera en plus de nous plonger dans un sentiment de découragement...

 

       

        C’est ainsi qu’abusivement, un traitement strictement médical (et analogiquement tout autre type de traitement au sens large) est parfois taxé d’efficace par le fait de sa seule intervention ; pourtant, divers témoignages confortés par mon observation professionnelle me montrent souvent que, parmi de telles personnes qui se sont donc ainsi guéries, se trouvent différentes caractéristiques relatives au contexte de vie particulier souvent ignorées ou occultées :
 

1° De plus en plus d'expériences qui s'ajoutent elles-mêmes à de multiples observations empiriques notamment ancestrales, montrent que ce qui conduit à  la guérison est d'abord en lien étroit et sine que non avec l'état psychique du patient ; entre autres, Aristote avait souligné qu'on ne peut pas faire l'impasse du psychisme dans le processus de guérison, en disant : il est folie de vouloir guérir le corps sans l'intervention l'esprit. Bien plus tard, le célèbre chirurgien des armées Ambroise Paré (France  - XVIe s.) observait qu'à blessures égales, les soldats blessés vainqueurs guérissent plus vite que les vaincus, ce qui montre que l'état psychologique du blessé influe directement sur la rapidité de la guérison.

S'adonnant d'une manière éhontée mais jamais sanctionnée à un détournement de fait de la la psychothérapie (pire sans en avoir les compétences requises, ce qui entraîne des effets iatrogènes), trop de médecins ne sont pas suffisamment conscients de l'incontournable influence du psychisme tant sur la genèse que la guérison des maladies, en dépit des preuves scientifiques existantes, mais dont ils ne semblent avoir cure (cf. les prodigieuses découvertes en psychosomatique, dont l'une a été consacrée par un triple prix Nobel).! Parmi les plus grands scientifiques, citons le célèbre Pr Henri Laborit qui avait montré que c'était en situation d'inhibition de l'action, que la maladie se déclenche.

2° Un paradoxe de taille :  l'exercice illégal de la médecine est de son côté et paradoxalement extrêmement bien balisé et protégé, mais paradoxalement, alors que l'exercice (inapproprié et illégal (dans les faits) d'un accompagnement de nature psychothérapeutique par ces mêmes médecins bénéficie d'un laisser-faire consternant.

Voici d'ailleurs le constat de Test-Achats (Belgique) (enquête auprès de 14.000 personnes en Belgique) :

"Le choix de la thérapie : en analysant globalement les résultats de satisfaction par rapport aux résultats attendus, on peut affirmer qu’en cas de dépression, anxiété ou autre difficulté psychologique, il est toujours conseillé de chercher l’aide d’un professionnel. Parmi les Belges ayant cherché un appui psychologique, la moitié d'entre eux ont fait appel à leur médecin de famille, probablement pour une question de facilité d’accès et peut-être de coût. [...] Ceci dit, les médecins de famille ne disposent généralement pas du temps nécessaire pour ce type de consultation et n’ont pas la formation adéquate pour entamer un traitement psychothérapeutique C'est pourquoi, face à des troubles sévères, les médecins devraient orienter leurs patients vers une aide spécialisée, ce qui ne s’est produit que dans 44 % des cas." (Le soulignement est ajouté.)

N.B. En filigrane de toute guérison s'est immanquablement activé le "médecin intérieur".
 

        De plus en plus de scientifiques, et tenez-vous bien le Pr Luc Montagnier lui-même (°), "découvreur", parlent de plus en plus de stress oxydant comme générateur de maladies. Si on prend en compte aussi bien le stress biologique et celui qui s’y ajoute, le stress psychique, on ne peut que se réjouir d’une telle prise de conscience et qui ouvre la voie à la reconnaissance d’une prise en compte GLOBALE de la santé (pas seulement ce qui est de l’ordre matérialiste et rationaliste et donc dogmatique mais ce qui est de ce que prennent en comptent les scientifiques innovants, cohérents avec ce que la Physique Quantique a donc mis en lumière : l’interdépendance du psychisme et du physique avec certes, le rôle de ’"maître du jeu" du psychisme sur la matière, comme l’a souligné encore le Pr Jacqueline Bousquet.


(°)
Est paru dans le numéro de BioInfo (septembre 2008) une nouvelle étonnante mais bien rassurante à propos du Pr Luc Montagnier et de son nouveau livre : "Les combats de la vie" ; voici l'introduction de cet article qui lui est consacré : "Luc Montagnier en dissidence" :
"La médecine bien-pensante taxe de négationnisme les ’dissidents du Sida’ qui mettent en cause de rôle du virus HIV dans la genèse de la maladie. Or, le codécouvreur de ce virus, Luc Montagnier lui-même, s’est détourné de la piste virale pour s’intéresser aux ’cofacteurs’, et notamment à l’étude du stress oxydant. Certes, le célèbre professeur n’a pas (encore) viré sa cuti pour embrasser la naturopathie. Mais dans l’ouvrage qu’il vient de publier, il se prononce clairement en faveur d’une médecine plus attentive au terrain des patients et d’une recherche plus ouvertes aux thérapies naturelles".

 

Le Pr Luc Montagnier remet cela dans un interview en anglais (extrait de "House of Numbers" - "Luc Montagnier retourne sa veste" en Vidéo) :

"On peut être exposé au VIH plusieurs fois sans être infecté de façon chronique, notre système immunitaire se débarrassera du virus en quelques semaines, si vous avez un bon système immunitaire, et c’est cela aussi le problème des africains, leur nourriture n’est pas très équilibrée, ils sont dans un stress oxydatif, même s’ils ne sont pas infectés par le VIH, donc leur système immunitaire ne fonctionne déjà pas bien, donc il est prédisposé, il peut, vous savez, permettre au VIH d’entrer et de persister, donc il y a plusieurs solutions qui ne sont pas le vaccin, le mot magique, le vaccin, de nombreuses solutions pour réduire la transmission juste par de simples mesures de nutrition, en donnant des antioxydants - les bons antioxydants (papaye, feuilles de corosol, the roibos, amarante ?), des mesures d’hygiènes, et en combattant les autres infections. donc elles (les mesures) ne sont pas spectaculaires, mais elles peuvent, vous savez, réduire très bien l’épidémie, aux niveaux auxquels ils sont dans les pays occidentaux"(Vidéo)

Rappel : découvreur du sida, le Pr Luc Montagnier a obtenu en 2008 le Prix Nobel de médecine précisément  pour la découverte du virus responsable du sida !  Vu d'autres déclarations en phase, voici le commentaire de la revue Nexus (science & alternative) dans un article intitulé 'VIH : les contradictions du Professeur Montagnier : "cela équivaut à innocenter le virus." (N°66, janvier/février 2010, p.10).

 

Par rapport aux cancers, le Pr Jean-Luc Montagnier en est « arrivé à la notion de "champ oxydant"» (1). Dans « l’addition des phénomènes créateurs de stress oxydant », il inclut des « facteurs psychologiques » et précise que « le système immunitaire lui-même est affaibli par les problèmes de stress psychologique » (2).
(1) Luc Montagnier, Les Combats de la vie, Ed. Jean-Claude Lattès, Paris, 2008, pp. 190-191.
(2) Interview du Pr Montagnier, propos recueillis par Céline Andrillon pour la revue Bio-énergie n°27.
 

        Il faut aussi observer qu'un certain nombre (important d'ailleurs) de maladies sont AUSSI la réactivation d'un conflit transgénérationnel non résolu ; je le rappelle encore parce que cela est important : il ne servirait à rien de vouloir uniquement s'occuper du conflit transgénérationnel réactivé en faisant sans résoudre la situation conflictuelle psychobiologique (dans le vécu direct de celui qui en souffre).

 

        Empiriquement, on a observé qu'il reste incontournable de prendre en compte l'ordre des choses suivant :

1° s'occuper du déclencheur (situation conflictuelle qui a fait naitre la somatisation ou le mal-être) ,

2° s'occuper, si elle existe, de la situation conflictuelle originelle (programmante) et qui ne s'est pas toujours accompagnée

    d'une  somatisation (souvent logée dans la prime enfance voire dans la vie foetale),

3° les "valises transgénérationnelles"

4° suivant ce que le patient aura pu en (spontanément et uniquement de la sorte) en dire, le "karma", les "vies antérieures" ...

   (le tout étant bien en prise sur les croyances du patient et qui devront rester vierges de toute critique de la part du thérapeute

   et en respect strict d'une éthique et d'une déontologie pointues telles qu'on les trouvent

   dans un accompagnement psychothérapeutique approprié).

   Pour mieux cerner ce que peut apporter la psychogénéalogie, lisez aussi la page "psychogénéalogie" et les pages annexées.

 

        Cependant, nous ne "décoderons" donc pas de maladie à aucun moment, sur ce site ni ailleurs. Les exemples présents sur ce site n'ont pas de valeur de recette ni de décodage universel. en revanche, voici ce qui peut y conduire de la manière la plus juste :  partant de l'observation que le somatisation est le solution trouvée par le cerveau comme réponse à une situation conflictuelle, on a le moyen de faire le chemin inverse pour trouver le conflit psychique sous-jacent.

 

        Pour y arriver soi-même, ce qui peut aider beaucoup est la lecture de la description "physio-logique" de la somatisation. Prendre un dictionnaire médical "officiel" qui ne donnera donc pas de (auto-)décodage psychobiologique et lire les articles dont prendre connaissance des étapes complémentaires que je propose sur base de ma pratique et qui sont efficaces. Si on n'en sort pas, qu'on bloque, il est alors approprié de se faire aider psychothérapeutiquement et il y a lieu de BIEN se faire accompagner (exemples de dérives iatrogènes).

 

 

 

 

 

  • "LES AGRESSEURS IMAGINAIRES"

    "Le Terrain crée la maladie"

    par le Pr Jacqueline BOUSQUET

     

    "La science matérialiste traque et tue sans relâche des « agresseurs » imaginaires qui ne sont autres que les constituants naturels de l’organisme dont la stéréochimie a changé, alors qu’ils ne sont que les témoins du terrain  des individus ! Après les bactéries, microbes et autres virus qui sont des constituants normaux de la cellule, voici que l’on invente la chasse au PRION ! Si l’on voulait bien chercher, une multitude d’autres constituants cellulaires seraient de bons candidats à se replier différemment ! L’escalade est loin d'être terminée !

    Combien de temps supporterons-nous encore des nuées de chercheurs dûment subventionnés pour injecter à qui mieux-mieux des cellules cancérisées ou des prions dans le foie, la rate, les ovaires, les testicules ou le cerveau d’animaux martyrs ? Comme si le fait de consommer des protéines ou de les injecter dans le cerveau était la même chose au niveau des résultats obtenus ! Et on laisse faire cela au nom de «  La Science » ?

    Les «  épidémies » ne frappent que des gens ou des animaux fragilisés et s’arrêtent spontanément sans la moindre intervention médicale. D’autant mieux, d’ailleurs, qu’il n’y a pas d’intervention médicale. Les autorités, conseillées par des «  experts » (ces savants de l’ignorance selon la revue Marianne) continuent à nous imposer les vaccinations — acte anti-scientifique s’il en est — faisant preuve de l’inculture et de l’irresponsabilité du corps médical qui, depuis Pasteur, répète sans jamais les remettre en question des dogmes éculés, depuis longtemps rejetés par nos voisins européens par le danger qu’ils représentent ! "

  •  

    Interpellant de constater que dans des pays comme la Norvège ou la vaccination n'est pas obligatoire (depuis 1995), il n'y a pas plus de malades que là où elle est obligatoire ! Accrochez-vous ! Pour la Norvège : "Globalement, un état de santé meilleur que celui des autres pays européens, à l’exception des maladies cardiovasculaires pour lesquelles la Norvège est mal placée. C’est probablement lié à des questions de nutrition." (Source)  Si cela n'est pas en soi un désaveu de la prétendue efficacité des vaccins comme légitimement d'un aveu de sa nocivité, que les partisans de la vaccination à tous crins m'expliquent alors cela !

     

     

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    (°) Repris du forum Doctissimo à propos de Pasteur

    "Si Pasteur était un grand savant, c’était aussi un arriviste qui construisit sa carrière en se créant un réseau d’influences, notamment auprès de Napoléon III. Bonapartiste convaincu, il se met pourtant au service de la République après la guerre de 1870. Son expérience de vaccination contre la rage, une maladie rare, n’a rencontré autant d’écho que parce qu’elle concernait un jeune Alsacien, originaire d’un département occupé par l’Allemagne. Pasteur allait souvent trop vite dans ses expériences. Très dogmatique, il n’admettait pas la remise en question. Il s’est attribué la paternité de travaux réalisés par ses proches collaborateurs ou même par d’autres chercheurs. Pire, il n’a pas hésité à falsifier certains des résultats. Les opposants le disaient déjà, mais cela a contribué à les discréditer.
    Les Historiens et Pasteur : Aujourd’hui, les historiens ont accès aux archives personnelles de Pasteur, et il n’est plus possible de nier les faits, d’ailleurs reconnus dans deux livres récents : La Vérité Médicale, de Louise Lambrichs (éd. Livre de Poche) et L’Aventure de la vaccination, Anne-Marie Moulin (éd. Fayard) (...). Lors de la fameuse vaccination contre la rage du petit Joseph Meister, Pasteur n’a pas dit la vérité. Pas plus que pour la vaccination, la même année, de Jupille, un berger. On sait aujourd’hui avec certitude que le chien qui avait mordu Jupille n’était pas enragé, et il n’est pas prouvé que celui qui mordit Meister l’ait été. Pasteur a présenté son procédé vaccinal contre la rage à l’Académie des sciences en s’appuyant sur des statistiques tronquées, donnant pour des résultats acquis des cas encore en traitement. Il a omis de parler de ses échecs, notamment avec un groupe d’une vingtaine de paysans russes venus à Paris et dont plusieurs moururent. Il a aussi été poursuivi en justice pour un cas de transmission de la rage à une jeune enfant, mais l’affaire a été étouffée
    . (...) Son vaccin a été responsable de graves accidents neurologiques et il a fallu plusieurs décennies pour en améliorer le procédé de fabrication. L’héritage de Pasteur est considérable sur le plan scientifique, avec le rayonnement de l’Institut qui porte son nom et où travaillent plus de trois mille personne. Mais son héritage sur le plan médical reste à réévaluer. Contrairement à ce qu’écrivent Louise Lambrichs et Anne-Marie Moulin, les falsifications de Pasteur ne sont pas sans conséquences : partie sur des prémisses fragiles, développée sur des bases contestables, la vaccinologie pourrait être aujourd’hui remise en cause dans ses fondements par la science qui en est issue : l’immunologie. (...)"

     

    (°°) Dr Hans Selye "(...) L'idée du concept de stress et du syndrome général d'adaptation (S.G.A.) m'est venue en 1925, alors que j'étudiais la médecine à l'Université de Prague. (...) Je ne pouvais comprendre pourquoi, dès l'aube de l'histoire de la médecine, des médecins ont concentré tous leurs efforts sur la reconnaissance de la maladies particulières et la découverte de remèdes spécifiques sans prêter aucune attention à quelque chose de beaucoup plus évident: "le syndrome du simple fait d'être malade". Je savais qu'un syndrome est "un groupe de signes et de symptômes qui se présentent ensemble et caractérisent une maladie". Eh bien! les patients que je venais de voir avaient un syndrome, mais il semblait que ce fût un syndrome caractérisant la maladie en tant que telle et non une maladie particulière. Serait-il possible d'analyser ce "syndrome général de la maladie" et peut-être même trouver des remèdes capables d'agir contre le facteur non spécifique dans la maladie? Ce ne fut, cependant, que dix années plus tard que je parvins à exprimer tout cela dans le langage précis de la description scientifique fondée sur l'expérimentation. (...) Dans son ensemble, le syndrome de stress, ou syndrome général d'adaptation (S.G.A.) évolue selon trois stades successifs : 1) La "réaction d'alarme" pendant laquelle les forces de défense sont mobilisées; 2) Le "stade de résistance" qui reflète la complète adaptation à l'agent "stressant"; 3) Le "stade d'épuisement" qui suit inexorablement pourvu que l'agent stressant soit assez puissant et agisse assez longtemps, le pouvoir d'adaptation d'un être vivant étant toujours limité" (Hans Selye) Hans Selye, "Du rêve à la découverte", Éditions de La Presse, 1973, p. 66-68.

     

     

    Ce qui expliquerait la survenance des maladies :

    Ce qui se passe lorsque la peur de... (exemple : attraper une maladie) ne se résout pas.

    Exemple de guérison avec l'aide de la psychobiologie (col de l'utérus)

    D'autres cas de mal-à-dire qui se forgent dans le ventre maternel.

    Les hamsters enfumés (tabac) attrapent-ils le cancer

    Le cerf qui perd son territoire et l'infarctus ?

    "Le langage de la guérison" (J.-J. Crèvecoeur)

    Ce qui se passe lorsqu'une brebis s'égare.

    Ne vous agrippez pas à la grippe !

     

     

     

    Là où la psychobiologie moderne rentre en résonance avec les médecines primitives :

           "Que notre vie intérieure s’enlaidisse et nous risquons fort de tomber malades ? (...)

     On sait bien que les traumatismes affectifs, les ruptures, les non-dits graves, les amertumes, les haines…

             sont autant de “laideurs intérieures”, qui provoquent notamment des cancers" :

    "Les Clés de la santé indigène" (Jean-Pierre Barou & Sylvie Crossman aux éd. Balland)

     

    En savoir plus sur la psychobiologie.

     

                                                    

                                                

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